Final Space Saison 1 de Olan Rogers

Guardians of the infinite space

Synopsis :

Un astronaute du nom de Gary et son partenaire, mignon et destructeur de planètes, Mooncake s’embarquent dans une aventure spatiale pour découvrir, si un tel lieu existe bien, où se termine l’univers.

Final Space Saison 1 de  Olan Rogers

MON AVIS :

Youtubeur par essence, Olan Rogers a développé de nombreux court-métrages (New Prime, The Last Scene,…). En 2010, l’auteur souhaite lancer une série intitulée Gary Space. Cette dernière connaîtra de nombreuses évolutions, initialement le projet était pensé comme une web-série destinée à sa chaîne YouTube, pour aboutir à la diffusion de Final Space sur Netflix.Nous évoluons au côté de Gary, Le Gary, jeune homme immature, maladroit et condamné à une peine de cinq ans dans un vaisseau carcéral, pour avoir voulu impressionner Quinn, membre de la Infinity Guard, et détruisant ainsi de nombreux vaisseaux de ladite garde.
Le récit se construit parallèlement entre ces deux personnages au gré de leurs rencontres respectives. Leurs péripéties permettant de dérouler les enjeux de chacun, et in fine, les fusionner.
Ces aventures permettent à l’auteur de développer son univers, entre planètes hostiles et espèces à l’anatomie variée.Chaque épisode se compose d’une première minute sur un évènement à venir, puis d’une quête nouvelle à accomplir pour, lentement, découvrir les causes ayant abouties à la situation du prologue.
Bien qu’ayant des personnages atypiques, maladroitement attachant, l’auteur ne crée pas pour autant une œuvre légère. Les scènes d’actions sont ponctuées de moments sanglants, la Mort est constamment présente aux côtés de notre équipage. Certains ne survivront pas à cette première saison, malgré leur omniprésence à l’écran.
Ce décalage, entre l’aspect cartoonesque, la violence des situations et la tendresse d’autres, permet d’ancrer son récit dans un futur science-fictionnel plausible, tangible. De part les interactions naturelles entre les personnages et leur environnement, Olan Rogers facilite l’acceptation des évènements vécues et notamment la nature de l’espace fini.

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L’auteur semble avoir croisé différentes réflexions sur le genre science-fictionnel et ses propositions cinématographiques existantes.
Concernant les questions sur l’univers et son infinité, l’auteur rejoint le point de vue de Men In Black 1 et son final.
Une autre inspiration se retrouve aussi dans la caractérisation des membres de l’équipage de Gary et leurs interactions. On retrouve beaucoup de points communs avec les Gardiens de la Galaxy. L’absence de figure paternelle auprès de Gary fait écho au passé de Star Lord. Le comportement de Quinn face à son corps de métier se positionne dans la même démarche que Gamora. Mooncake interagit comme Groot et est tout autant mignon que dangereux. Avocato, de par sa hargne, nous rappelle Rocket. Enfin, Little Cato, de par son évolution, se transforme en Drax.
Fort heureusement, ses similarités ne sont pas explicitement affichées. Il est possible que cela ne soit que pur hasard. Pour autant, au vu de la tenue vestimentaire de Gary sur la fin de saison, il est difficile de croire à de simples coïncidences.

Ainsi, grâce à ses personnages haut en couleur, aux situations oscillants entre tragédie et comédie et à son format court, Olan Rogers offre une série à la qualité constante. Ce qui semblait être un ersatz de Rick et Morty made in Netflix se révèle être une authentique odyssée spatiale. On ne peut que s’impatienter de découvrir la suite de Final Space.



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