Étiquette : science-fiction

Love, Death & Robots Saison 3

Love, Death & Robots Saison 3

Après une deuxième saison quelque peu fade et trop polissé, l’anthologie animée de Netflix est de retour avec neuf nouveaux segments.   Initiant ce nouvel opus avec notre fameux trio de touristes robotiques, nous retournons en terrain connu avec cette exposition de l’absurdité humaine. Nous 

Captive State de Rupert Wyatt

Captive State de Rupert Wyatt

Réalisateur à la carrière aussi discrète qu’inconstante, Rupert Wyatt s’est fait connaitre du grand public avec le reboot de La planète des singes en 2011. Sept années plus tard, il retrouve le chemin des salles obscures avec Captive State. Ouvrant sur une scène d’évacuation à 

Qu’importe si les bêtes meurent de Sofia Alaoui

Qu’importe si les bêtes meurent de Sofia Alaoui

Remarqué dans divers festivals à travers le monde, notamment Sundance où il reçut le Grand Prix du Jury, Qu’importe si les bêtes meurent est le dernier court-métrage en date de Sofia Alaoui.

L’autrice nous place aux côtés d’Abdellah. Ce jeune éleveur en chemin pour soigner une de ses bêtes malades va être confronté à une situation inattendue. Cet événement va pousser le jeune homme à éprouver ses croyances. L’ensemble du périple adopte son point de vue. Les diverses rencontres qu’il fait sur son chemin permettent d’opposer ses convictions à celles des autres. On peut ainsi se retrouver à travers les paroles de certains individus dans leur analyse de la situation et leur façon de l’appréhender. La paradoxale quiétude de l’environnement permet de nous concentrer sur ces interactions et leur portée.
Afin que la forme ne parasite pas le propos développé, la réalisatrice opte pour une retranscription anti-spectaculaire de son récit. L’incursion de l’élément science-fictionnel n’est qu’un outil pour mieux développer son sujet. Cette approche s’accorde autant au format court qu’à un budget qu’on imagine peu propice pour un déferlement d’effets spéciaux.

Qu'importe si les bêtes meurent Sofia Alaoui Screenshooter

Pour autant, l’œuvre n’est pas dénuée de qualité formelle. Tout au long de ce voyage, la réalisatrice nous offre de magnifiques plans mettant en valeur son environnement désertique. On découvre ainsi un paysage nord-africain méconnu dans nos contrées. Ces instants s’accordent parfaitement avec le sujet tant la Terre et le Ciel semblent avoir fait scission. Il se dégage une sensation d’irréelle lors de ces moments.
Ces scènes permettent aussi de mesurer l’avancée de la menace. Dans cette expédition dépourvue de repère temporel, ces traînées dans le ciel officient comme un compte à rebours inquiétant. Une tension constante est ainsi instillée permettant de retranscrire l’urgence des enjeux.

En moins de trente minutes, Sofia Alaoui nous livre une œuvre captivante. Le recours au surnaturel pour questionner nos croyances sonne juste. Bien que réduit en une menace latente et lointaine, cette présence indicible se ressent dans chaque plan autant dans ces rues désertiques que dans ces étendues sauvages étrangement illuminées. À cela s’ajoute un souci du détail dans l’écriture et une conclusion autant surprenante que pertinente.
Il n’est donc guère étonnant que l’œuvre rencontre un tel succès à travers sa tournée des festivals et qu’elle soit nominée pour les César 2021 dans la catégorie Meilleur Film de Court Métrage.

Jusqu’au 17 mars 2021, il est possible de visionner gratuitement le court-métrage sur la plateforme France TV : https://www.france.tv/france-2/histoires-courtes/2292285-qu-importe-si-les-betes-se-meurent.html 

The last girl de  Colm McCarthy

The last girl de Colm McCarthy

The Last Girl est le deuxième long de Colm McCarthy. Sa genèse est pour le moins atypique. L’œuvre est adaptée d’une nouvelle dont l’auteur en a ensuite tiré simultanément le scénario du film et un roman. De primes abords, la thématique est loin d’être innovante. 

Vivarium de Lorcan Finnegan

Vivarium de Lorcan Finnegan

Seconde réalisation de Lorcan Finnegan, Vivarium s’était fait remarquer en 2019 lors de sa sélection à la Semaine de la critique du Festival de Cannes mais surtout en obtenant le Grand prix nouveau genre lors de L’Étrange Festival. L’auteur nous propose de suivre un jeune 

I am Mother de Grant Sputore

I am Mother de Grant Sputore

Après un court-métrage, Legacy, en 2008 et quelques épisodes, pour la série Castaway, en 2011, Grant Sputore passe aux commandes d’une œuvre science-fictionnelle pour enrichir le catalogue Netflix.
Passé une introduction synthétisant parfaitement la situation initiale en dehors et au sein du bunker, l’auteur nous projette une dizaine d’années plus tard.
Nous observons le quotidien de Mère et l’enfant. En quelques séquences, nous avons le temps de comprendre comment la fille a évolué dans cet environnement et aussi l’étendu des capacités du robot. 
Des éléments disruptifs sont intégrés, petit à petit, permettant de faire sortir nos deux protagonistes de leur zone de confort. Elles offrent ainsi l’opportunité à la progéniture de questionner la situation et de comprendre la doctrine qu’elle a reçu durant ses jeunes années
Une fois l’intrigue lancée, le scénario met à profit la spécificité de chacun de ces personnages pour créer un thriller sous forme de faux-semblants. Chaque entité tentant de convaincre la fille de la bienfaisance de leur mission. Ainsi, cette dernière se retrouve tiraillée entre une créature mécanique, l’ayant élevé, mais incapable de comprendre la complexité humaine, et une inconnue partageant sa sensibilité. 
Une atmosphère paranoïaque s’installe donc et nous doutons autant que la jeune fille face au dilemme qu’elle doit affronter. 
I am mother hilary swank robot
Dans l’ensemble, le réalisateur crée un récit crédible. Les personnages sont bien travaillés, surtout concernant Mére. En effet, bien qu’étant un être fait de métal et boulons, nous arrivons à la considérer comme l’égal des deux autres individus. Chacune d’elles est suffisamment complexe pour créer des interactions captivantes. 
Malheureusement, de par sa gestion de l’action notamment, l’œuvre perd l’intensité qu’elle a su installer dans sa première partie en cumulant quelques facilités scénaristiques. Par exemple, l’arrivée de l’étrangère, bien que rythmée, nous laisse dubitative sur la manière dont est bernée Mére. De même, les dénouements finaux sont, bien sûr, totalement plausibles et correspond à des pistes envisagées. Pour autant, on peut regretter la simplicité avec laquelle tous ces éléments sont conclus. 
I am mother est donc une œuvre maîtrisée, assimilant parfaitement les enjeux propres à ses thématiques, mais décevant quelque peu dans sa conclusion.
 

 

Final Space Saison 1 de  Olan Rogers

Final Space Saison 1 de Olan Rogers

Youtubeur par essence, Olan Rogers a développé de nombreux court-métrages (New Prime, The Last Scene,…). En 2010, l’auteur souhaite lancer une série intitulée Gary Space. Cette dernière connaîtra de nombreuses évolutions, initialement le projet était pensé comme une web-série destinée à sa chaîne YouTube, pour 

Upgrade de Leigh Whannell

Upgrade de Leigh Whannell

Après avoir longuement œuvré dans l’ombre, en tant que producteur et scénariste, pour les franchises Saw et Insidious, Leigh Whannell passe derrière la caméra pour les besoins d’Insidious : chapitre 3. Fort de cette première expérience, l’homme revient pour nous offrir Upgrade, cet habitué des