I am Mother de Grant Sputore

Reboot humanity

Synopsis :

Afin d'éviter l'extinction des êtres humains, un robot "La Mère" a été désigné afin de les éduquer. Une femme va mettre en péril ce nouvel équilibre.

I am Mother de Grant Sputore

MON AVIS :

Après un court-métrage, Legacy, en 2008 et quelques épisodes, pour la série Castaway, en 2011, Grant Sputore passe aux commandes d’une œuvre science-fictionnelle pour enrichir le catalogue Netflix.
Passé une introduction synthétisant parfaitement la situation initiale en dehors et au sein du bunker, l’auteur nous projette une dizaine d’années plus tard.
Nous observons le quotidien de Mère et l’enfant. En quelques séquences, nous avons le temps de comprendre comment la fille a évolué dans cet environnement et aussi l’étendu des capacités du robot. 
Des éléments disruptifs sont intégrés, petit à petit, permettant de faire sortir nos deux protagonistes de leur zone de confort. Elles offrent ainsi l’opportunité à la progéniture de questionner la situation et de comprendre la doctrine qu’elle a reçu durant ses jeunes années
Une fois l’intrigue lancée, le scénario met à profit la spécificité de chacun de ces personnages pour créer un thriller sous forme de faux-semblants. Chaque entité tentant de convaincre la fille de la bienfaisance de leur mission. Ainsi, cette dernière se retrouve tiraillée entre une créature mécanique, l’ayant élevé, mais incapable de comprendre la complexité humaine, et une inconnue partageant sa sensibilité. 
Une atmosphère paranoïaque s’installe donc et nous doutons autant que la jeune fille face au dilemme qu’elle doit affronter. 
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Dans l’ensemble, le réalisateur crée un récit crédible. Les personnages sont bien travaillés, surtout concernant Mére. En effet, bien qu’étant un être fait de métal et boulons, nous arrivons à la considérer comme l’égal des deux autres individus. Chacune d’elles est suffisamment complexe pour créer des interactions captivantes. 
Malheureusement, de par sa gestion de l’action notamment, l’œuvre perd l’intensité qu’elle a su installer dans sa première partie en cumulant quelques facilités scénaristiques. Par exemple, l’arrivée de l’étrangère, bien que rythmée, nous laisse dubitative sur la manière dont est bernée Mére. De même, les dénouements finaux sont, bien sûr, totalement plausibles et correspond à des pistes envisagées. Pour autant, on peut regretter la simplicité avec laquelle tous ces éléments sont conclus. 
I am mother est donc une œuvre maîtrisée, assimilant parfaitement les enjeux propres à ses thématiques, mais décevant quelque peu dans sa conclusion.
 

 



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